Des antécédents d’infections sexuellement transmissibles non correctement traitées (chlamydia, mycoplasme, gonocoque) sont très souvent retrouvés lors du bilan d’infertilité. Ces MST sont responsables de la maladie pelvienne inflammatoire, susceptible de toucher les trompes, mais aussi les ovaires et l’utérus.
La salpingite désigne une infection bactérienne des trompes: dans environ 60% des cas, c’est Chlamydiae trachomatis qui est en cause. Cette infection génitale haute fait le plus souvent suite à un rapport sexuel non protégé, mais d’autres causes sont parfois retrouvées (interventions utérines, examens radiologiques…). Les lésions cicatricielles d’une salpingite risquent d’évoluer vers l’occlusion tubaire.
L’hydrosalpinx fait également partie des potentielles complications des infections pelviennes. Il s’agit d’une accumulation liquidienne au niveau des trompes qui vont se dilater en conséquence, d’où une occlusion tubaire qui peut affecter la partie proximale, distale ou l’ensemble de la trompe.
Si les fibromes utérins sont extrêmement fréquents et le plus souvent bénins, certains types de fibromes, de par leur localisation et leur taille, peuvent impacter la fertilité. À titre d’exemple, certains fibromes sous-muqueux peuvent comprimer les trompes.
L’endométriose est caractérisée par la présence anormale de la muqueuse utérine, appelée endomètre, en dehors de l’utérus. Cette pathologie peut être responsable d’une occlusion tubaire soit via la présence d’endomètre au niveau des trompes (endométriose tubaire), ou bien suite à des adhérences engendrées par une endométriose pelvienne extra-tubaire.
Des antécédents de chirurgie abdominale ayant engendré des adhérences pelviennes peuvent aussi être à l’origine d’une occlusion tubaire. Des traumatismes utérins à type de curetages ou de manœuvres utérines sont susceptibles d’entraîner des synéchies.