Selon les résultats de la cytoponction et de l’échographie, votre médecin évaluera la meilleure marche à suivre.
Il pourrait recommander une surveillance régulière du nodule à travers des examens médicaux et échographiques. Si la cytoponction est non concluante ou si le nodule présente des modifications, une seconde cytoponction, d’autres examens ou une consultation avec un endocrinologue pourraient être nécessaires.
Dans certains cas, une intervention chirurgicale pourrait être envisagée, notamment si la cytoponction suggère la présence d’un cancer. En effet, dans 5 à 10 % des cas, les nodules peuvent être cancéreux. Toutefois, ces cancers sont généralement de bon pronostic, présentant une faible agressivité et une progression lente.
La chirurgie peut alors impliquer le retrait de toute la thyroïde (ablation totale de la thyroïde) et éventuellement des ganglions du cou. L’analyse post-chirurgicale du tissu déterminera la nature cancéreuse ou non.
L’irathérapie ou traitement à l’iode radioactif 131 est administrée quelques mois après une thyroïdectomie totale et devant un cancer à risque élevé de récidive. Son but est de capter et ainsi de détruire les reliquats thyroïdiens (ayant échappé à la thyroïdectomie) et les cellules thyroïdiennes cancéreuses (qui se seraient échappées de la tumeur).
Parfois, même si le nodule n’est pas cancéreux, sa taille peut nécessiter une chirurgie si elle provoque des gênes pour avaler, respirer ou parler. Comme toute intervention, la chirurgie thyroïdienne a ses risques, comme des hématomes, des troubles de la voix ou une baisse du calcium sanguin, bien que ces complications soient généralement temporaires. De plus, une ablation totale ou même partielle de la thyroïde peut nécessiter un traitement à vie à base d’hormones thyroïdiennes.
L’ablation par radiofréquence des nodules thyroïdiens est une alternative à la chirurgie pour les nodules bénins. La radiofréquence détruit les tissus ciblés en utilisant une combinaison de chaleur générée à partir d’un courant électrique de haute fréquence. Ce traitement est effectué sous anesthésie locale. Pour les nodules thyroïdiens bénins, la radiofréquence est associée à moins de complications, une meilleure qualité de vie et une préservation améliorée de la fonction thyroïdienne¹.
L’embolisation des artères thyroïdiennes représente une alternative pour les patients chez lesquels la chirurgie est contre-indiquée ou qui ne souhaitent pas recourir à une thyroïdectomie ou à l’iode radioactif².