Il est important de souligner que le choix du traitement dépend de plusieurs facteurs, dont la gravité des symptômes, le désir de grossesse, l’âge de la patiente et l’étendue de la maladie. La prise en charge est multidisciplinaire, associant gynécologue, urologue, chirurgien digestif, radiologue, radiologue interventionnel, médecin de la douleur, kiné, psychologue, sophrologue…
Le traitement de l’endométriose est généralement mis en place en présence de symptômes associés à la maladie.
En présence de douleurs, une hormonothérapie privilégiant la contraception oestroprogestative est recommandée en première intention. Quant à la chirurgie, son recours est déterminé en fonction du type d’endométriose, de l’état de santé général de la patiente et des avantages potentiels par rapport aux risques de l’opération.
Concernant l’adénomyose, le traitement hormonal peut également être envisagé via une contraception hormonale ( progestatifs).
Le stérilet Mirena est un dispositif contraceptif intra-utérin (DIU) qui, une fois en place, libère lentement une hormone appelée lévonorgestrel qui agit localement pour prévenir la grossesse. En dehors de son rôle contraceptif, ce stérilet est aussi indiqué devant des ménorragies.
Devant l’échec de ces thérapeutiques, l’embolisation est aujourd’hui une solution fiable. Alternative à l’hystérectomie , elle permet la préservation de l’utérus et de la fertilité chez les femmes en âge de procréer, grâce aux mesures de protection ovarienne ².
Son objectif est de boucher les artères qui vascularisent l’utérus d’où une atrophie des lésions d’adénomyose et ainsi une amélioration de la symptomatologie. L’embolisation des artères utérines est un traitement de radiologie interventionnelle qui est effectué sous légère sédation et ne laisse aucune cicatrice.