Le jour de l’intervention qui a lieu au bloc opératoire, en salle de radiologie interventionnelle, vous devez être à jeun depuis au moins 6h. Sous anesthésie locale ou sédation consciente, un cathéter est introduit par voie fémorale dans le système veineux et va nous permettre de réaliser l’intervention. La première étape consiste en une phlébographie diagnostique qui est une étape primordiale, car c’est grâce à elle que les veines pathologiques vont pouvoir être traitées.
Cette phlébographie peut être très fastidieuse; c’est pourquoi une cartographie pré-embolisation par angio-IRM et/ou angio-scanner est primordiale pour optimiser les chances de succès. Trois axes vont être étudiés: les veines gonadiques, le réseau iliaque interne et le réseau iliaque externe.
La phlébographie permet par ailleurs d’avoir des renseignements sur l’existence d’un syndrome de May Thurner ou de Nut-Cracker. Une fois la cause de l’incontinence et les varices individualisées, le radiologue interventionnel procède à l’embolisation par un agent liquide (colle biocompatible avec éventuellement un agent sclérosant en complément).
L’étape d’embolisation se fait sous sédation car la colle que nous utilisons est douloureuse au moment de l’injection. Le radiologue interventionnel peut, s’il le juge nécessaire, procéder à une angioplastie et/ou un stenting de la veine iliaque interne gauche ou de la veine rénale gauche.
Un contrôle radiologique en temps réel est effectué du début à la fin de l’intervention. L’examen dure environ 1h, éventuellement plus longtemps si les varices sont dures à trouver ou si un stent doit être posé. Après l’embolisation, une autre série d’images est prise pour s’assurer que les veines nourricières ont été correctement obstruées. A la fin de l’intervention, vous êtes surveillées en salle de réveil puis en unité ambulatoire avant votre retour à domicile.